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Anthroposophe ?
27 décembre 2016

Réponse N°2 de Lartigue

P1030933

Bon, je vais devoir rendre tout ça un peu plus présentable. A la base, j'ai "créé" se truc qu'on appelle "blog" uniquement pour pouvoir poster quelque part ma réponse de 50 pages.
En attendant, voici ma réponse à vos deux commentaires :

Comme d’hab., je constate que votre compréhension de certains de mes propos est vraiment approximative.
Suis-je anthroposophe ? Et selon quelle définition ?
Question que vous rerere-soulever de façon anecdotique dans la deuxième parenthèse de votre deuxième phrase de votre deuxième commentaire (comme quoi la pensée binaire, c’est vraiment votre truc… J).
Si vous m’aviez lu correctement, en cherchant à vous faire une représentation juste de « ce que » je suis et de « qui » je suis, vous auriez compris que JE NE SUIS PAS un anthroposophe selon MA définition, et que J’EN SUIS UN SELON UNE DES VOTRES ! (qqun qui défend Steiner tout simplement ZA19.
Réf : LA194 LA195 LA196 LA193. ZA190
Alors que vous écrivez : « .. car apparemment comme tous les anthroposophes (même si vous n'en n'êtes pas un, ou que vous en soyez un selon votre définition et pas la selon la mienne) vous préférer croire plutôt que savoir,… »
Vous continuez donc ainsi à montrer au fameux lecteur hypothétique de nos échanges que vous débattez seul ; ou, éventuellement, avec un « Lartigue imaginaire » qui vous arrange bien : une représentation figée et stéréotypée de « l’anthroposophe », et par la même, de l’anthroposophie ; une représentation figée qui s’auto justifie.
Pour votre part, vous me dites, à la fin de votre deuxième phrase : « .. et quoi que je dise, vous n’en tenez pas vraiment compte et, de plus, vous chicanez sur des queues de cerises. »
Pouvez-vous préciser de quoi je ne tiens pas compte, d’une part, et d’autre part, énumérer les qq queues de cerises sur lesquelles je chicanerais ?
Je vous ai fait une réponse méthodique de 50 pages abordant, point par point, l’immense majorité de vos arguments. Pouvez-vous me citer et répondre ? Plutôt que de faire des déclarations générales et gratuites.
Si vous parliez (car peut être que c’est ça ?) de ma petite réponse précédente (en commentaire) qui répondait à votre premier commentaire, il va de soi que ce n’était pas une réponse sur le fond mais sur la forme. Si donc vous vous appuyez sur cette petite réaction fortuite pour me dire que « .. quoi que vous disiez, je n’en tiens pas vraiment compte et, de plus, je chicane sur des queues de cerises. », alors : Wouhaou ! Les bras m’en tombent… Ce n’était pas une réponse, juste une petite réaction en attendant.
Si ce n’est pas le cas (je l’espère) alors, du coup, à quoi faite vous référence ? A quoi de précis ?
Et puis franchement, si votre décision de me répondre est motivé par le devoir impérieux de sauver l’âme (en qq sorte) d’un hypothétique lecteur de mes 50 pages, en le repêchant grâce à vos arguments éclairés, ben mon Zarou, vous êtes un peu loin du compte avec votre petite réponse en 2 temps. Des boules de neiges vous dis-je… Allez Zarou, au boulot quoi. Steiner raciste (mon II sur le fond), par exemple. Aller : décortiquez mon argumentation de façon précise, avec des références, une méthode.
Il en va du destin de notre lecteur hypothétique (appelons le Hyppolite). Pensez-vous vraiment que vous en avez suffisamment fait pour lui ? Il risque vraiment « d’être leurrer avec mon argumentaire captieux ».. Et, donc, si « il est impossible de ne pas réagir à une entreprise qui s’apparente bien davantage à du prosélytisme qu’à autre chose », pensez-vous vraiment que vos 2 petits commentaires sont suffisant ? C’est un peu comme si vous aviez fait le service minimum. Sympas, pour Hyppolite. Franchement, et votre conscience Zarou ?
Je sais pas moi ; prenez exemple sur Grégoire Perra. Lui il bosse dur ! C’est un chevalier Jedi. Que dis-je, c’est Maître Yoda dans la maîtrise de la force anti-posophique. Devenez son disciple.
Parce que lui, c’est pas des « noirs qui sautilles », ou des « lune en matière cornes », lui c’est carrément des « les anthroposophes adeptes du sacrifice humain, ou pédophiles » ou que sais-je encore…
Un anthroposophe qui écrase qqun en voiture en Australie ? Et hop : « vous avez vu, ils sont dangereux, vous dis-je ; il serait plus sage de leur retirer leur permis à tous ; et d’allumer un bucher et de les bruler préventivement ! Bon, euh, ok, pardon ; alors juste les ficher S au moins, aller quoi… » Ah, le petit Greg… J’adore son site, j’y vais régulièrement. L’intervention de Michel Onfray (citée par Perra) m’a vraiment fait rire de Steiner, et de bon cœur. Onfray a un vrai talent de comique, par sa manière de présenter les choses. Sortis de leur contexte, toutes les recettes biodynamiques présentées comme il l’a fait, brute de décoffrage, avec un a priori matérialiste, sont, effectivement, à pisser de rire. Un très bon moment de divertissement ; comme pas mal de références du site de Perra. J’aime bcp.

Bon, on rigole, on rigole, mais je vais, EVIDEMMENT, répondre à vos boules de neiges. En attendant, l’essentiel de votre réponse… Mais, moi et Hyppolite, nous rêvons, sans doute…
J’ai tardé car je ne voulais pas croire que, pour vous, c’était là tout le repas. Je pensais que ce n’était qu’un petit amuse-gueule, en guise d’apéritif. J’attendais la suite, quoi…
En fait, vous avez cherché à répondre un peu à la profusion de citations et références dont j’ai parsemé la fin de ma longue réponse de 50 pages. Ça vous a sans doute paru potentiellement impressionnant pour Hyppolite. Donc l’urgence, pour vous, était de désamorcer cela…
Cela dit, mon intention n’était ni d’impressionner, ni de faire du prosélytisme, mais de présenter un regard objectif sur une profusion réelle et vivante. Cette dernière mérite tout simplement d’être remarquée et devrait susciter une certaine curiosité chez toute personne dénuée de préjugés.
Concernant la liste des livres et articles (un peu avant ma conclusion) : je voulais juste montrer que la question de la crédibilité et de la scientificité de l’anthroposophie était largement débattue dans les cercles anthroposophiques (voire à l’extérieur) allemand et que, à travers les titres de ces livres donc, nous pouvions pressentir un certain niveau qui se démarque de celui avec lequel vous et Theys tranchez ces questions.

1- Anthrop universitaire diplômé => crédit et gage de sérieux pour l’anthroposophie.

Vous êtes obligé, ici, d’appeler Kant à votre rescousse (Comme je l’ai évoqué furtivement dans mon petit commentaire de votre premier commentaire). Sans le nommer, évidemment ! Car, attention ! Pas de débat épistémologique, non mais !
Que cherchez-vous à illustrer par vos exemples ? Que foi et raison, sont deux choses qui, bien que nécessairement séparés, peuvent tout à fait cohabiter chez un honnête homme. Qu’il n’y a aucun mal à ça, et que c’est très courant chez les intellectuels de tous poils. Que les gens de raisons ont bien souvent leurs petits péchés mignons irrationnels.
Il y aurait donc des biologistes, médecins, philosophes, artistes, économistes, et diplômés de tous poils qui auraient donc leur véritable activité professionnelle d’une part, et de l’autre, leur passion, leur foi, leur hobbies et lubie anthroposophique ; secondaire et insignifiante.
(LA178 => déjà répondu + Réponse 50pages vers la fin. Et un peu partout depuis un an, mais j’ai pas envie de chercher.)
Mais là encore, en faisant l’impasse sur la question épist de base que soulève Steiner vous juger la démarche et les motivations intimes de toutes ces personnes avec des préjugés Kantien. Préjugés Kantien que Steiner a disqualifiés, mais vous n’en avez cure.
Toutes ces personnes ne font pas de l’anthrop à coté de leur discipline ; ils par-font leur discipline par l’anth. Leur discipline se révèlent, est transcendée et s’accomplie à travers l’anth. (Je l’affirme, et vous pouvez le contester, mais mieux vaudrait en débattre, ce qui demande d’aborder l’épist, ce que vous refusez)
C’est une différence de taille.
Mon médecin anthroposophe est pleinement médecin quel que soit la façon dont il me soigne : académique (antibio si besoin, chirurgie etc..), énergétique (il a plein de cordes à son arc médical le filou), homéopathique académique ou anthroposophique. Le tout avec une attention particulière à ma vie, ma biographie, attention « très anthroposophique »… Il est médecin à chaque instant. (Un jour il m’a dit : « quel merveilleux outil que l’anthroposophie, n’est-ce pas ? » . Il voulait me signifier par-là que ce n’était pas une fin, mais un moyen.) Pareil, lorsqu’il va une fois par semaine en cancérologie clinique. Il est réputé. Au point qu’il y a parfois 2 mois d’attente pour le voir. Et sa réputation ne vient pas d’une foi quelconque des patients (puisque la majorité ne connait rien à Steiner). Mais de son efficacité. Les malades sont très égoïstes et exigeants. Ils n’ont pas de temps et d’argent à perdre. Ils veulent des résultats. Et ils en ont avec lui. Moi aussi, du reste.
Cet exemple est à peu près transposable chez beaucoup de scientifiques anthroposophe. Ils ne cessent pas d’être scientifiques lorsqu’ils abordent leur discipline « de manière anthroposophique ». Ils cessent d’être académique, oui. Ils deviennent scientifiques autrement. Mais « être scientifique autrement » est donc une hérésie pour beaucoup de scientifiques académiques ; qui représente une autorité pour vous. Une église. Alors que précisément, cette prétention à être scientifique autrement (sans rien perdre de l’essence même de la démarche scientifique ; qu’il s’agit de clairement définir du reste) est le fondement de toute l’œuvre de Steiner !!! Considérer que cette prétention est une supercherie est votre droit. Mais vos arguments ne font pas le poids selon moi.
Donc si séparation réelle il y a, ce n’est qu’entre les dogmes d’un clergé scientifique académique et instituée (dont les connaissances sont importantes et nécessaires quoi qu’il en soit) et la prétention (et les aptitudes) de certains à s’en émanciper (sans pour autant la renier unilatéralement) scientifiquement en quelque sorte.
Sauf que Kant a dit qu’il y avait la foi (impénétrable à la science) et la raison (qui doit se cantonner au monde matériel accessible aux sens).
Bref. Vous avez besoin de cette séparation kantienne (inconsciemment sans doute), pour décrédibiliser des individus que vous ne connaissez pas. Certains de ceux dont vous parlez, dans votre premier commentaire, illustrent peut-être votre propos. Mais en quoi ce schéma d’ambivalence (scientifique labellisé/ doux rêveur) pourrait se transposer uniformément à tous ceux que je cite moi ? D’autant plus, donc, que ‘les miens’ se fondent sur une épistémologie qui réfute celle de Kant.
Si je les cite tous en exemple ce n’est pas pour « valider » l’anthroposophie. Vous semblez encore projeter votre mièvre mentalité sur moi et sur mes intentions. Je cherche juste à attirer l’attention sur les personnes qui, à un moment donné de leur vie, se sont penchés (de près ou de loin) sur l’œuvre de Steiner avec un certain niveau, une certaine qualité et avec une certaine méthode. Et donc aussi un certain bagage (et celui des études académique en est un). Car lorsque je m’intéresse à une œuvre, je suis aussi intéressé par la manière avec laquelle d’autres la comprenne, la critique, la défende, la dénigre ou la justifie. Et j’essaie d’opérer une sorte de sélection fondée sur ma raison, mon libre-arbitre, mon intuition, mon bons sens…
La question de l’autorité sociale que confère un titre universitaire ou une réputation est en fait assez secondaire pour moi. Ce qui compte c’est la qualité de ce qui est dit ou écrit (pro et anti) ; et l’écho que cela trouvera en mon fort intérieur et celui d’autrui (écho dont je chercherai à m’enquérir par ailleurs).
Cela étant dit, il est quand même intéressant de constater les titres officiels des uns et des autres pour évaluer, un minimum, leur degré « de connaissances académique ». Car ce qui a attisé ma curiosité dès le départ avec Steiner (et avec ses continuateurs plus tard) c’est précisément ce fossé, entre de telles connaissances académique validé et celles de l’anthroposophie, dans sa propre intériorité. Comment quelqu’un vit cette contradiction (d’autant plus que ces connaissances académiques lui sont familières) et finit par la résoudre ? Cette question vous y répondez de manière unilatérale et dogmatique ; alors même qu’elle nécessite une approche plus subtile et souple. C’est une telle approche qu’ont Steiner et ses continuateurs. Et c’est une telle approche que vous ne voulez, ou ne pouvez pas avoir. Par contre, précisément, l’approche académique n’est pas méconnue par Steiner et les personnes que je cite. Ils la connaissent ; et tantôt l’approuve, et tantôt la rejette, en connaissance de cause. Et c’est cela que je cherche à mettre en lumière en soulignant les titres et qualités des uns et des autres. La majorité des anthroposophes rejettent certains aspects de la science académique en connaissance de cause. Alors que les apprentis zététiciens zélés comme vous ou Theys ne rejettent pas l’anthroposophie après l’avoir éprouvée. Ils la rejettent par principe car elle ne répond pas aux critères d’une science académique qui est renfermée sur elle-même. Et ils se leurrent lorsqu’ils croient l’avoir éprouvé en s’étant juste informés du contenu de cette anthroposophie. Par une telle lecture (même exhaustive), on ne se trouve qu’à la lisière de l’anthroposophie (et encore). Ce qui m’importe chez un anthroposophe c’est qu’ils n’agissent pas de la sorte avec la science académique. Et pour m’en assurer quelque peu, je regarde les titres ; titres qui « valident » leurs connaissances académiques. C’est cela qui m’importe.
L’idée que ces titres puissent « valider l’anthroposophie » ne m’a jamais effleuré l’esprit. Vous vous battez (et débattez) encore et toujours avec un Lartigue imaginaire ! (Eh, oh, Zarou… Houhou… On arrête de fantasmer les arguments de Lartigue maintenant, hein.. Et on répond vraiment à tous ces points exposé dans les 50 pages. )
Je le répète encore (mais vous ne percutez pas une cacahouète) : vouloir « valider » l’anthroposophie avec la science académique est aussi absurde que de vouloir « valider » la science académique, à ses début, par les dogmes de l’église toute puissante de l’époque.
Avez-vous vraiment compris cela :
LA202 :
Les demonstrations que vous evoquez, de maniere generale, m amene a vous faire remarquer, encore, qu il n y a demonstration que dans un contexte epistemologique (et une methodologie qui va avec) donne...
Donc faire l impasse sur un tel debat epistemologique sous pretexte que Notre propre science a "constater" que celle d autrui "donne des resultats faux" c est un peu comme si un francais declarait qu un italien ne savait pas parler car il emet des sons qui ne veulent rien dire... LOL
Petite aide pour comprendre l’analogie :
Une théorie de la connaissance avec une méthodologie c’est la langue.
Les phrases et les mots de la langue sont les démonstrations qui ont pour postulat de base ladite théorie de la connaissance donnée.
Un français qui se moque d’un italien car les sons qu’il prononce ne veulent rien dire serait juste un peu con ; ne pensez-vous pas ?

Et puis ça, en citation au VI) des questions de fond :
« Mon âme sait qu’elle est immortelle. Mais vous taillez en pièces un cadavre et triomphalement vous clamez: « Où donc est votre âme et où est votre immortalité? »
On a beaucoup répété – mais à part quelques cas, très peu compris – que c’est seulement le semblable qui peut connaître le semblable. Si l’on comprenait cela, il y aurait beaucoup d’ignorance qui disparaîtrait. C’est seulement l’âme qui peut connaître l’âme et dans chaque degré de l’être, c’est seulement le degré équivalent qui peut reconnaître l’autre. C’est seulement le divin qui peut connaître le divin. Et c’est parce que que nous portons en nous le divin que nous sommes capables de Le voir et de Le reconnaître.
Mais si nous essayons de comprendre quelque chose à la vie intérieure en nous servant de nos sens et de nos procédés extérieurs, nous sommes sûrs d’aboutir à un échec total et de nous tromper aussi totalement nous-mêmes.
Ainsi quand on s’imagine pouvoir connaître les secrets de la nature en restant dans une conscience purement physique, on se trompe tout à fait. Et cette habitude d’exiger des preuves concrètes et matérielles pour accepter la réalité de quelque chose est un des effets les plus évidents de l’ignorance ; avec cette attitude là, le premier sot venu s’imagine qu’il peut juger les choses les plus hautes, et il vient donner des démentis aux expériences les plus profondes. »
Aurobindo,1975

Mon Zarou, la validation de l’anthroposophie ce n’est pas moi qui la ferai pour vous. Ni tous les titres du monde de tous les scientifiques académiques. Il n’y a que vous qui pourrez « la faire ». Et lorsque vous serez proche d’une telle « validation », vous abandonnerez ce terme qui appartient, précisément, à cette science académique à laquelle vous vous accrochiez tant, au profit de « compréhension », « co-nnaissance », « é-preuve »… (Bon, sauf que là, c’est moi qui fantasme et rêve un Zarou imaginaire, ou plutôt idéal …)
Je rajoute que l’anthr ne rejette pas les sciences académiques lorsqu’il s’agit pour elles de décrire le monde sensible et matérielle. Elles ont bien entendu beaucoup de valeurs et de mérites pour cela. Et surement bien plus que l’anthroposophie qui, elle, commence son activité scientifique (an-académique), là où s’arrête l’activité des premières. Il n’est d’ailleurs pas impossible, et c’est même souhaitable, que les deux collaborent. Et c’est ce qui se passe, en fait ; notamment, à travers les personnes que je cite (qui ont souvent, extérieurement, un pied dans l’académique et l’autre dans l’anthr).
Donc, bref, votre histoire d’autorité académique qui validerait Steiner etc.. ; laissez tomber ! Ça n’a jamais été mon propos. Vous êtes vraiment « ras les pâquerettes » et pensez que je le suis comme vous. Et votre posophe vintage sorti du chapeau d’une conférence 70’s qui parlait des 36 doctorats de Super Steiner, c’est vraiment l’illustration parfaite de votre niveau argumentaire. Si, au moins, vous étiez un de ces jeunes gauchistes avec qui je m'amuse parfois sur les forums et commentaires, mais vous semblez avoir un certain âge… La honte.
Pour finir, tous les exemples que vous citez, sensés illustrer votre propos (des conneries pouvant être proféré par des gens titrés), ne l’illustrent que dans votre tête. Etant donné que, on pourrait aussi dire : ben c’est quand même curieux toutes ces personnalités (qui jouissent quand même d’une certaine aura) se soient tant intéressé à l’occulte ? En fin de compte, il en est de même avec presque tous les grands personnages de l’histoire humaine… Même Mitterrand : « je crois aux forces de l’Esprit ».. . Sans parler de Hugo.
>
Non, sérieusement, vous tranchez un peu vite pour dire qu’il est évident que toutes leurs « activités parallèles » n’étaient que des foutaises. C’est votre point de vu. Votre a priori. Votre dogme. Ok. Mais il est minoritaire dans le temps (cantonnons nous à 7000 ans d’histoire) et dans l’espace (7 milliards d’individus) ; soit dit en passant. Mais bien évidement, vous avez surement raison pour certains cas. A regarder au cas par cas, donc.
Concernant la raison de votre liste (sur le modèle : « est ce que l’autorité académique d’un tel justifie, cautionne et valide ses divagations, ses délires, ses hobbies et lubies parallèles.. ? »), vous vous êtes fatigué pour rien. Car je vous réponds : bien sûr que non, mon Zarou. Nous sommes tout à fait d’accord. Aucune autorité académique ne peut légitimer une impulsion novatrice. Cette dernière trouve sa légitimité en son sein. Ainsi va l’histoire humaine depuis la nuit des temps. Galilée portait en lui sa propre légitimité. Il a fallu du temps à l’église pour la reconnaitre. Ça fait plaisir, mais, au fond, on s’en fout ! Entre temps, il a eu des disciples qui devaient se sentir bien seul à l’époque. Le rapport entre Steiner et la science académique est à peu près du même ordre. En outre, Steiner disait que la science officielle finirait par valider l’anthrop. Mais il ne le disait pas au sens que c’était nécessaire pour l’anthrop (cela dit, ça aura quand même du sens pour cette science officielle). C’est une anecdote. (Comme beaucoup de déclaration de Steiner que Theys monte en mayo pour les besoin de sa cause.)
« Ce déroulé » que vous m’avez pondu me fait, par ailleurs, penser au « moi, président.. » de Hollande. J
Bien tenté « votre argument d’autorité » wiki-documenté ; mais contrairement à notre président (qui ne fut bon qu’à ce moment-là), vous avez tapé à côté. Votre grande leçon a fait plouf. Du coup, c’est un peu ridicule. Désolé, hein..


2- La quantité donne du crédit

Dites-moi, elle vous a marqué cette liste de livres et articles.
Evidemment que la quantité ne fait pas la qualité. Je suis d’accord sur le principe. J’y reviendrai concernant la question générale du mouvement anthr.
Cela dit la quantité témoigne quand même d’une certaine vivacité et d’un intérêt. Nous parlons ici, à travers cette liste de livres, de la question de la scientificité de l’anthrop et de son rapport au monde académique. Juste de cela. En vous montrant tous ces titres, j’ai voulu vous donner un petit aperçu des débats que cette question soulevait en Allemagne. Et notamment, la qualité du débat ; à travers les titres des livres, donc.
Il apparaissait ainsi à quel point certaines de vos approches étaient un peu ras les pâquerettes.
Je n’ai pas voulu expressément une telle quantité de références. Cette liste était en annexe de la thèse d’un certains Kovce sur le sujet. J’ai juste copié collé. Je l’ai trouvé parlante par la qualité des questions soulevées à travers les titres. C’est tout.
Ensuite, il est sure qu’une telle profusion est quand même un peu impressionnante, quoi que vous en disiez ; et quoi que j’en dise, moi. Mais il est vrai qu’il faut savoir garder la tête froide.
Concernant le mouvement anthr pérenne (applications pratiques), c’était plus la diversité que je voulais mettre en lumière, plutôt qu’un recensement général qui fasse effet de masse. Et si effet de masse il y a néanmoins, c’est lié au succès grandissant de l’approche anthroposophique dans tous ces domaines. Je n’y peux rien.
En outre vous faite un parallèle avec les théories révisionnistes pléthore depuis 39-45, dont la quantité ne serait pas plus une caution que pour l’anth. . Et bien, comme pour l’anthr , cela devrait susciter une certaine curiosité. Et nous inciter à y voir de plus près avec pour seule et unique motivation la réalité, l’integrité et la liberté (mais la loi nous en dissuade, ce qui est scandaleux ; et stimule de plus bel notre curiosité !). Et c’est un petit fils de déporté (résistant, communiste et juif) mort à Auschwitz qui vous le dit ! Car moi, comme ma grand-mère de 97 ans (ancienne résistante), toujours vivante, ne voulons qu’une chose : la vérité. Tout comme les familles des victimes du 11 septembre. Et pour nous rapprocher de la vérité, aucun a priori préalable ne devrait avoir droit de citer ! Donc supposer que toute recherche historique révisionniste est forcément motivée par une sorte d’apologie non avouée du nazisme ce n’est, juste, pas sérieux dans la plupart des cas. Etre historien c’est être « révisionniste » par essence. La science, c’est le débat, la confrontation des arguments, en toute liberté. Les historiens qui affirment certaines choses doivent pouvoir être mis en cause librement par d’autres. Et c’est de leur confrontation libre que la vérité devrait émerger tant bien que mal.
Donc, je prône une attitude impartiale similaire concernant l’anth, qui elle, remet en cause deux siècle de catéchisme scientiste avec une éventuelle profusion qui devrait susciter la curiosité de toute personne dénuée de préjugés.


3- Juger le Steiner philosophe, occultiste et praticien en se basant sur le Steiner physicien. (votre obsession)


Mais scrogneugneu ! Je vous ai déjà dit depuis des lustres, et à toutes les sauces, que le Steiner physicien est quasi inexistant. En son temps et de nos jours. Et que la plupart des déclas de Theys étaient anecdotiques dans l’œuvre gigantesque de St. Qu’il y aurait surement un tri à effectuer. Et que son domaine n’était pas la matière mais le monde supra-matériel. Que si sur des millions de déclas sur tout, vous en trouvez quelques centaines problématiques cela ne fait qu’un pourcentage de l’ordre de 0,01%, qqch comme ça. Une trentaine de livres et 6000 conférences (restituée en sténo) et une, deux ou trois centaines de perles cocasses à vous mettre sous la dent ? Et baser tout votre rejet de Steiner la dessus ? Libre à vous. Mais libre à moi de ne pas procéder ainsi. S’il serait, néanmoins, malhonnête de fermer les yeux sur quelques une de ses décla (car même si elles sont ultra minoritaires, elles existent apparemment) il serait tout autant malhonnête, sous le prétexte de ces décla’, de détourner le regard (par un refus de principe) de l’ensemble de l’œuvre qui interpelle et stimule tant d’esprit de qualité aux quatre coins du monde depuis un siècle ; et ce, pour des raisons en rien fantasmagorique et légères. Malhonnête car, quelque puisse être le nombre et la qualité de telles personnes, il faut être sacrément culoté pour ne pas reconnaître la ténacité, le talent et la pertinence avec lesquels Steiner a permis à la profondeur de ces vues de pénétrer les sinuosités du réel. Et notamment des réalités sociales. Ce n’était pas un rêveur idéaliste mais un réaliste aucunement naïf. Un pragmatique. J’attends toujours, d’ailleurs, que vous me disiez ce que vous gardez de Steiner…
Relisez, ou lisez, mes I ) , IV ) et VI ) des questions de fonds. Que voulez-vous que je vous dise et redise d’autre.
Vous dites que je finis par vous accordez qu’il a commis qq erreurs. Mais je le dis depuis quasiment le début de nos échanges sur le sujet. Je ne connaissais pas ces déclarations. Et avant de me reprocher de les minimisez demandez-vous d’abord si vous-même vous ne leur accordez pas une place trop centrale.
En outre dans votre avant dernier paragraphes vous parlez, encore et tj, de manière vague et flou. Vous commentez des conférences et des échanges entre st et ses auditeurs (sans doute) sans les citer. Je ne sais pas de quoi vous parlez. Un des trucs qui m’a vraiment interpeler c’est l’histoire du mur du son. Bon, il y a un problème là. Ok. Mais quel rapport avec la pertinence de « ces recettes biodynamiques » appliquées, vérifié et approuvé par des milliers d’agriculteurs dans le monde, par exemple ? Ou de ces conseils pédagogiques pour intéresser les élèves et leur faire aimer ce qu’ils apprennent (vérifié aussi, et récupérés en douce par les iufm)? Je vais pas faire une liste. Chaque professionnel de chacun des domaines correspondant pourrait vous en faire des tonnes ; en pédagogie, en médecine, en agri etc.. Et le lien entre les pertinences de ces conseils et son œuvre ésotérique est flagrant. C’est d’ailleurs ce qui est, paradoxalement, reproché à toutes ces applications de l’anthr. Donc, la moindre des choses, c’est de reconnaitre (comme je le fait pour certaines de vos anecdotes) que, là, ok, il y a qqch de mystérieux, qui mérite d’être creuser. C’est un peu comme ça, d’ailleurs, que je suis « entré » dans l’œuvre de Steiner. Et ce que vous m’aviez sorti sur sa biblio de 9000 livres qui serait la source de toutes ces impulsions positives (je sais plus en quel ZA… , vous chercherez) ça sent la mauvaise foi à 1000km !
Bref votre postulat est toujours le même : vous êtes un aveugle dans une société ou les aveugles ont pris le pouvoir et ou une grande majorité des gens est effectivement aveugle. La science est fondée sur des faits appréhendable par l’odorat, l’ouïe, le toucher et le gout. Il existe des histoires un peu loufoques de vues, d’ yeux, de lumière, de couleurs depuis la nuit des temps, mais c’est considéré comme des histoires pour enfants. Il existe toute sorte de personnes dans la société qui disent que y a un truc différent que les 4 sens connu, mais ils ne savent pas trop en parler. Vient une personne qui sait en parler avec rigueur en contextualisant ce phénomène dans l’histoire et en le décrivant clairement. Ce n’est pas aisé, car pour décrire « le rouge » (par ex) il doit faire appel à des sons, des gouts, des odeurs, pour se faire un peu comprendre par cette société d’aveugles. Il fait néanmoins appel à leur bon sens malgré tout. Mais certains aveugles, au nom des faits (auditifs, olfactifs, gustatifs et tactiles) décrèteront que cette histoire de yeux, de vision, de lumière et de couleurs, c’est pas prouvé. Et, pompon, ce fameux « voyant » déclarait parfois des énormités que tout « auditeurs » et « gouteur » peut infirmer par sa simple audition et son simple gout.
Mais quel intérêt ce « voyant » avait-il pour raconter toutes ces conneries, au fait ? Quelle était sa motivation ? Pour nos zététiciens aveugles, c’était une sorte de déséquilibre psychique qui le poussait de l’avant. Pour moi qui suis (tout comme vous) voyant, je comprends parfaitement le besoin de faire partager le bonheur d’un coucher de soleil, d’un paysage de montagne, de la perspective, de l’art pictural. Si je voyais que mes contemporains avaient tous des yeux plus ou moins atrophiés et fermés, je ferai tout pour qu’ils puissent les ouvrir et les soigner. Et, au fond, il n’y aurait que l’ouverture de leurs yeux qui pourrait valider « la vue », à leurs yeux… Ça serait la motivation de ma vie. Pas vous ?
Cette comparaison n’a pas lieu d’être ? Et bien mon petit doigt me dit que si !
Pas très scientifique, mon petit doigt ? Admettons. Mais demandez aux scientifiques comment la science a fait des pas de géant depuis plusieurs siècle, jusqu’à aujourd’hui. C’était souvent le petit doigt..
Il faudrait faire une épistémologie du petit doigt.

Concernant la motivation. Je vous ai déjà dit ce qui me motive moi dans nos échanges. Par contre vous, vous ne me l’avez toujours pas dit. Même si dans votre deuxième commentaire transparait malgré tout ce que vous avez niez il y a plusieurs mois (chevalier blanc), au travers l’idée d’un lecteur hypothétique (que j’ai appelé Hyppolyte, plus haut) de nos échange que mes propos pourrait leurrer : vous voulez le prémunir, incapable qu’il doit être de se faire un avis indépendamment de vos intervention… Ça révèle quelque peu votre état d’esprit.
Et puis en relisant nos échanges je suis tombé sur votre ZA200 : « Vous dites que l'anthroposophie est avant tout une affaire personnelle, individuelle. Bien, mais alors qu'elle le reste, et pas la peine de pérorer sur Internet pour faire un cheminement intérieur. »
Quelque soient vos dénégations infantile (« non c’est pas moi, c’est toi, nananère » : Za215), ça confirme clairement votre motivation de chevalier blanc ; dont l’objectif est de limiter et contenir autant que possible l’expression des « anthroposophes ». Vous avez peur de la liberté ; liberté d’expression (la mienne) et liberté de réception (celle d’Hyppolyte).
En attendant, si votre objectif était de me contenir lors de vos premières interventions, j’ai le regret de vous faire prendre conscience que vous avez provoqué l’effet inverse. Vous avez fini par provoquer toutes ces réactions de ma part et, de plus, la création de ce blog (sans prétention, pour l’instant)... Et bah, mon Zarou ! Vous êtes responsable de toute cette propagande… J’va l’dire à Greg !
Plus sérieusement, en ce qui me concerne, je ne fais que réagir à vos propos qui me stimulent. Je vous ai, d’ailleurs, déjà remercié pour cette stimulation. Vous êtes utile à la cause. Merci encore pour votre collaboration.
Sans rancune… ?
Salut Monsieur le chevalier blanc non assumé… J

Lartigue

Posté par Lartigue, mardi 15 novembre 2016

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Pourquoi ce blog existe ?
A la base, il s'agissait de publier quelque part une longue réponse que j'avais écrite à un contradicteur (Zarathoustra), sur le site du Monde libertaire, à propos de Rudolf Steiner. Le site ayant subit un relookage complet, il ne pouvait plus accueillir de commentaires. Le "débat" a donc pu se poursuivre ici.

Depuis, ce blog a quelque peu évolué : mise en exergue de diverses censures, publication de nos échanges avec un ami de "Zarathoustra", "Félix", et articles divers (notamment concernant Jean-Baptiste Malet et son article du Diplo)..

Ce site est totalement amateur et aucun avis qui y est exprimé ne représente une quelconque institution ou mouvement. L'auteur du blog, Lartigue, est un électron libre et agit en son âme et conscience.

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